La démocratie ne va pas de soi : la population a le droit de savoir de qui les parlementaires reçoivent de l’argent – en tant que membre du conseil consultatif, du conseil d’administration ou du conseil de fondation, à travers un emploi ou un mandat. Les partis doivent aussi divulguer qui finance leurs campagnes. Cette information est essentielle pour que les citoyennes et les citoyens puissent former leur propre opinion. Car de là où proviennent des moyens financiers importants, des dépendances se créent. Pour renforcer la confiance dans notre démocratie, je m’engage pour plus de transparence en politique.
En cohérence avec mon engagement pour la transparence, voici quelques indications relatives à mes propres finances : les indemnités imposables de mon mandat au Conseil national s’élevaient à 87’340 francs en 2021. Ils sont constitués de 77’015 francs d’indemnités journalières (pour les sessions et les réunions de la commission) et d’allocations de garde pour les enfants ainsi que 10’324 francs d’indemnités de prévoyance (pour le règlement des contributions des employeurs et des employés). S’y ajoutent 48’980 francs d’indemnités exonérées d’impôts (comme l’AG, les repas, les nuitées dans le cas des réunions externes ainsi qu’une contribution annuelle aux dépenses de personnel et de matériel). Ce montant est réinvesti pour une grande partie dans les coûts de matériel et du personnel, et ne reste pas longtemps sur mon compte, p.ex. avec l’emploi de ma collaboratrice personnelle Laura Brechbühler. Laura travaille chez Caritas Suisse.
Pour mon travail en tant que vice-présidente du groupe parlementaire du PS au Palais fédéral, je reçois 5’040 francs par an. En outre, je gagne 18’000 francs (bruts) par an pour la présidence du conseil de fondation Konsumentenschutz, 5’000 francs par an pour la présidence de la Fondation suisse de l’énergie SES et, en tant que membre du conseil de fondation de la fondation de prévoyance du personnel Gepabu, je gagne 3’500 francs par an de jetons de présence. Mes engagements bénévoles ne sont pas rétribués financièrement.
Pour ma campagne électorale personnelle de 2023, j’ai disposé d’un budget de 23’000 francs. J’investis moi-même environ la moitié (par des provisions des quatre ans passés) tandis que le reste provient de dons individuels, dont la majorité s’élève entre 10 et 200 francs. Par cette démarche, je vais plus loin que les nouvelles règles sur la transparence qui sont en vigueur depuis le 23 octobre 2022. Ces règles ont été introduites grâce à l’initiative sur la transparence. Puisque ni mon budget de campagne électorale ne dépasse les 50’000 francs ni les dons que j’ai reçus n’ont été plus élevés que 15’000 francs par une seule personne, cette réglementation de transparence s’avère brève.
Si vous souhaitez aussi faire une donation, vous pouvez le faire ici : Team Nadine Masshardt CH19 0900 0000 8538 4676 6.
En parallèle de l’aspect financier les activités de lobbying doivent aussi être divulguées de manière transparente: de mon côté, j’ai transmis les droits d’accès au Palais fédéral
(le soi-disant „badge d’accès“) à Sara Stalder (directrice du Konsumentenschutz) et Nils Epprecht (directeur de la Fondation suisse de l’énergie).
Le PS Suisse et le PS du canton de Berne vont de l’avant avec leur règlement sur les dons au moyen notamment de leur code de déontologie pour les candidats au Conseil national et au Conseil des Etats.)